De quoi s’occupe un avocat spécialisé en droit du travail ?
Son domaine de compétences couvre un vaste champ allant du recouvrement des salaires impayés, des licenciements abusifs aux ruptures conventionnelles, mais il s’occupe aussi des questions de discrimination, de harcèlement ou des accidents survenus au travail. S’il y a litige contentieux, c’est l’avocat qui défendra son client devant le conseil des Prud’hommes. Si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à consulter la page www.litige.fr.qui propose une excellente définition de ce qu'est un avocat spécialisé en droit du travail
Comment devenir avocat spécialisé en droit du travail ?
Si être avocat est une position professionnelle qui a beaucoup de charme et d’attrait, le parcours n’est pas simple et demande beaucoup de rigueur et de persévérance. Pour exercer en tant qu’avocat spécialisé du droit du travail en France, il faut passer par plusieurs étapes qui exigent au total pas moins de 6 à 7 ans d’études avant de pouvoir exercer. Tout d’abord, il faut obtenir un master 1 (correspondant à un bac+4) en droit. Ensuite, la deuxième année de master est consacrée à une spécialisation en droit du travail. Après son master (niveau bac+5), l’aspirant avocat doit s’inscrire à l’Institut d’Études Judiciaires (IEJ) où il va pouvoir approfondir ses connaissances. Enfin, il doit passer le concours d’entrée du Centre Régional de Formation Professionnelle des Avocats (CRFPA). Une fois ces études terminées, il entre en immersion à l’école du Barreau. Alternant pendant 18 mois entre formation à l’école et stages professionnels, il obtient enfin son dernier diplôme, intitulé Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (CAPA). C’est ce certificat qui va lui permettre finalement de s’inscrire au fameux Barreau. De là commence le travail d’avocat proprement dit, où le nouvel avocat va pouvoir exercer son activité en développant son expérience professionnelle et ainsi obtenir de plus en plus de clients. Il existe deux parcours principaux pour un avocat spécialiste du droit du travail. Il peut exercer en tant que profession libérale dans un cabinet avec d’autres confrères ou bien il peut être salarié d’une grande entreprise.
Travailler en cabinet en tant qu’avocat spécialiste du droit du travail
Lorsqu’il travaille en cabinet, l’avocat spécialiste du droit du travail couvre deux missions principales. La première est d’orienter le client qui vient le consulter pour le guider dans ses démarches et l’aiguiller sur les règles juridiques. La seconde est de l’accompagner pour le défendre au sein du conseil des Prud’hommes. Si la présence d’un avocat est facultative dans un premier temps aux Prud’hommes, elle devient obligatoire si le jugement passe devant la Cour d’Appel. Travailler en cabinet peut être passionnant, car l’avocat y est confronté à une multitude de situations et doit lui-même se créer un carnet de clients en développant sa propre expertise. Il peut bien sûr s’appuyer sur le cabinet dans lequel il est devenu l’un des partenaires ou qu’il aura lui-même créé. Pour un parcours plus simple, il peut également être embauché dans une grande entreprise.
Travailler en tant qu’avocat dans une entreprise
La majorité des grandes entreprises possède un service juridique important. Dans ces cas-là, ils embauchent régulièrement des avocats spécialisés en droit du travail. C’est un poste salarié qui évite donc la rudesse de devoir trouver soi-même ses clients et d’établir la renommée du cabinet qu’on a intégré ou nouvellement créé. À la différence du travail en cabinet, l’avocat embauché par une entreprise n’a qu’un seul client qu’il représente à chaque fois. Néanmoins, il est assuré de sa position et conserve le bienfait de la sûreté de son emploi. Moins indépendant que s’il exerçait en libéral, il bénéficie tout de même de tous les avantages de travailler dans le secteur privé. Sa mission en entreprise est vaste et dépasse celle des litiges contentieux. Il s’occupe avec son équipe de tout ce qui relève de l’aspect juridique de l’entreprise, comme la rédaction des contrats. Il veille à ce que l’entreprise n’enfreint pas les règles et la défend si elle est saisie en justice.